Forum Lapinous.fr, tout sur nos amis les lapins nains !

Coucou à toutes et tous,

J’ai eu la mauvaise surprise de trouver 3 crottes reliées entre elles par des poils ce matin. C’est la première fois que je vois ça et comme Winnie a déjà eu un arrêt de transit, ça m’inquiète.

Actuellement elle est comme d’habitude, vive, bon appétit, son ventre ne me semble pas plus ferme ou gonflé que d’habitude. Les autres crottes semblent normales.

Qu’est-ce que vous en pensez?

Les chapelets sont communs surtout en période de mue. Fox et Floppy en font souvent quand ils perdent leur poils.
La si il les évacue, c'est bon signe, ça veut dire que son transit fait le boulot. Mais c'est aussi une alerte à prendre en compte.Il faut alors de préférence lui donner un max de foin, de verdure mouillée et puis stimuler la prise d'eau. Tout ça pour stimuler le transit.
Sans oublier de l'exercice pour la même raison.

Tiens nous au courant.

+1 avec patmat + brosser +++ (ou le faire la la main, ça marche bien aussi)

OK je suis rassurée, je vais faire ça.

Comment est-ce qu'on stimule la prise d'eau? Vous la mélangez avec quelque chose?

Tu peut lui mettre plusieurs gamelle. La nourriture sèche (style foin) doit normalement donner soif. Et puis quand tu lui donne de la verdure, mouille la avant, ca le fera boire indirectement comme ça.

Petite mise à jour, il y a eu ralentissement de transit avec douleurs, immédiatement traité avec metacam et huile de paraffine, actuellement ça va mieux et je surveille attentivement.

Je me pose beaucoup de questions sur les lapins et j'aurais aimé avoir votre opinion, votre ressenti sur le sujet.

J'ai grandi avec toutes sortes d'animaux depuis mon enfance et les lapins sont aujourd'hui mes compagnons préférés. J'ai une affinité toute particulière avec eux, j'aime beaucoup leur façon d'être, leur tempérament et le lien très fort qu'il est possible de tisser avec eux. En terme pratique aussi, ils représentent assez peu d'entretien, ont une alimentation végane et sont compatibles avec ma nature casanière.

Ceci dit dernièrement je suis beaucoup confronté à l'aspect négatif de ces animaux et je ne sais plus vraiment quoi en penser. La mort d'un des deux il y a quelques mois qui m'a prise par surprise, la lapine de ma mère dont les problèmes dentaires ne cessent de s'aggraver malgré une prise en charge intensive, maintenant les urgences transit de ma lapine qui ont en début d'année faillies être fatales. Je suis inquiète pour sa santé en permanence, je passe mon temps à analyser son comportement, vérifier ses crottes, culpabiliser qu'elle soit à nouveau sans compagnon. J'adore ma lapine mais globalement le plaisir n'est plus là.

Ce n'est pas un sentiment que j'ai eu avec les autres animaux que j'ai connu, la crainte constante de passer à côté d'un détail avec des conséquences fatales. L'énergie consacrée à s'inquiéter, se renseigner par soi-même, changer encore et encore de vétérinaire sans en trouver un digne de confiance et avoir malgré tout de mauvaises surprises régulièrement.

Vous avez déjà ressenti ça aussi ?

Je ne me vois pas vraiment reprendre de lapins mais Winnie se retrouve seule et n'a que 4 ans, je ne sais pas trop quoi faire. (J'ai vu la vidéo sur la question mais je ne suis pas convaincue)

Je ne sais pas quoi te dire. Si avoir un animal est uniquement source de stress ce n'est plus très gratifiant ...
En même temps si tu stresses c'est bien que tu tiens à elle (ou est ce financier ?). Peut-être qu'il faudrait juste travailler sur ton stress, relativiser, savourer les bons moments passés avec Winnie.
J'essaie de te répondre mais ce n'est pas facile.
De mon côté j'adore mes pinous et la vie à deux m'apparaît essentielle pour eux mais c'est un budget et du stress parfois.
Tout est question de choix et d'investissement. C'est très personnel à chacun.

Je comprends parfaitement ce que tu ressens, je suis pareille et j'ai les même préoccupation niveau véto. Je suis constamment à contrôler les crottes, les yeux, les rythme respiratoire, voir si ils se tortillent ou ils sont à l'aise, voir si la tête ne penche pas etc... Je suis comme toi lapinchondriaque. Alors oui c'est une source de stress mais vivre sans lapin (et sans animal de manière générale), je ne pourrais pas. Ils apportent tellement. Rien que hier soir Floppy nous a fait rire, elle a pas arrêté de faire la folle. Alors oui on s'inquiète beaucoup mais il faut aussi savourer pleinement les moments passés avec nos lapins.

Il faut aussi éviter de trop stresser car ils le ressentent et ça les stress à leur tour. Perso, j'ai ma copine qui me tempère donc ça aide. Pour la différence avec les autres animaux, les lapins sont plus fragiles donc ça nous pousse à être plus stressé et vigilent.

Je te comprends.
Je suis pareil.
J'ai toujours grandi avec des animaux, aujourd'hui, en plus de mes lapins j'ai ma chienne, mes chats, mes équidés (poneys et chevaux) et j'ai eu des poules aussi. Dès que j'aurai une maison à moi, d'autes animaux me rejoindront.
Ma première jument, je l'ai eu à 13 ans et j'en ai 37 aujourd'hui (et elle 27).
Pourtant, les lapins sont bel et bien les animaux qui me soucis le plus et pour lequel je ressens les mêmes choses que toi. C'est aussi l'animal pour qui je ne sent pas que j'ai la maitrise. Non, que j'ai la maitrise sur les autes (je dirai mêem que je connais moins bien les maladies du chats par ex)
Le fait que je n'ai pas de véto spé nac proche n'aide pas.
C'est aussi le cas avec ma chienne qui est malade (qui a eu un scanner avant noël pour voir si il n'y avait pas de métastases car elle a été opéré d'un cancer de la peau)
Néanmoins, je me rends compte que ça me fais ça aussi car je veillais. Plus jeune, je ne me faisais pas de soucis ainsi.
Je pense que c'est aussi le fait que je sois qq'un d'isolée et dont les animaux sont ma seul compagnie. Du coup, je pense que je les dorlote et que je m'inquiète pour eux comme le ferait une mère pour ses enfants. Je ne sais pas. J'avais lu une étude là dessus pourtant sur les propriétaires d'animaux et leur attentes (voulus ou inconsciente) vis à vis de leur animal. Cette études avait montré que le lapin suscitait plus d'empathie, plus de besoin de materné, de protéger, de tout contrôler que les autes animaux. Je fais de la médiation animale (soins aux gens avec l'aide des animaux) et ont constate ça aussi avec les lapins. ça amène la personne à se poser, à être tendre avec lui, très précautionneuse. Je pense que ça joue aussi. Dans l'imagerie populaire (qui nous impacte forcément), le lapin est un animal fragile qui faut protéger. Je pense que ça n'aide pas notre lapinchondriaque.
Je prends plus de recul avec les lapisn que j'accueille. Et heureusement car je suis confronter à leur décès de temps en temps et je les accompagne à chaque fois.

Il peut y avoir l'effet confinement aussi. ça joue bc sur notre moral, sur notre confiance en nous, sur notre confiance dans nos capacités à subvenir aux besoins de nos animaux (à tout point de vue, être là, être à la hauteur, savoir gérer, niveau budget...).
Je viens de le vivre avec une ex adoptante. Tout était ok sur le papier, super adoptante, emploi du temps (hors covid) top pour avoir des lapins, super contact avec elle les semaines qui précède l'adoption, tout les feus sont au vert. Elle adopte les lapins, je passe 3h chez elle, tout est bien prévu. Coup de fil le lendemain, elle a fait une crise d'angoisse car ne ce sentait pas à la hauteur d'eux. Je la rassure (elle avait adopter un duo déjà stérilisé, déjà éduquer, super mignon, top pour une débutante). Le soit, elle me rappelle en me disant que ça ne va pas mieux et qu'elle voir le médecin le lendemain. Le surlendemain, j'ai du récupérer les lapins, elle a du aller vivre chez un proche, dépression bunr out) , les lapins ont juste été l'éléments déclencheur. J'en ai parlé à une copine psy qui m'a confirmé que ce phénomène était majeur en ce moment et que oui, ça pouvait entrainer des abandon d'animaux, de personnes pourtant attachées à eux mais qui ne se sentent pas à la hauteur, stressée, etc et que la part de bonheur que apporte l'animal n'est plus là où ne compense pas. c'est alors un mal plus profond, dont l'animal n'est pas à l'origine mais il en subit les conséquence.
Je ne dis pas que c'est le cas ici, bien sûre je dis juste que cette situation de pandémie n'aide pas.