Je te comprends. Je suis pareil. J'ai toujours grandi avec des animaux, aujourd'hui, en plus de mes lapins j'ai ma chienne, mes chats, mes équidés (poneys et chevaux) et j'ai eu des poules aussi. Dès que j'aurai une maison à moi, d'autes animaux me rejoindront. Ma première jument, je l'ai eu à 13 ans et j'en ai 37 aujourd'hui (et elle 27). Pourtant, les lapins sont bel et bien les animaux qui me soucis le plus et pour lequel je ressens les mêmes choses que toi. C'est aussi l'animal pour qui je ne sent pas que j'ai la maitrise. Non, que j'ai la maitrise sur les autes (je dirai mêem que je connais moins bien les maladies du chats par ex) Le fait que je n'ai pas de véto spé nac proche n'aide pas. C'est aussi le cas avec ma chienne qui est malade (qui a eu un scanner avant noël pour voir si il n'y avait pas de métastases car elle a été opéré d'un cancer de la peau) Néanmoins, je me rends compte que ça me fais ça aussi car je veillais. Plus jeune, je ne me faisais pas de soucis ainsi. Je pense que c'est aussi le fait que je sois qq'un d'isolée et dont les animaux sont ma seul compagnie. Du coup, je pense que je les dorlote et que je m'inquiète pour eux comme le ferait une mère pour ses enfants. Je ne sais pas. J'avais lu une étude là dessus pourtant sur les propriétaires d'animaux et leur attentes (voulus ou inconsciente) vis à vis de leur animal. Cette études avait montré que le lapin suscitait plus d'empathie, plus de besoin de materné, de protéger, de tout contrôler que les autes animaux. Je fais de la médiation animale (soins aux gens avec l'aide des animaux) et ont constate ça aussi avec les lapins. ça amène la personne à se poser, à être tendre avec lui, très précautionneuse. Je pense que ça joue aussi. Dans l'imagerie populaire (qui nous impacte forcément), le lapin est un animal fragile qui faut protéger. Je pense que ça n'aide pas notre lapinchondriaque. Je prends plus de recul avec les lapisn que j'accueille. Et heureusement car je suis confronter à leur décès de temps en temps et je les accompagne à chaque fois.
Il peut y avoir l'effet confinement aussi. ça joue bc sur notre moral, sur notre confiance en nous, sur notre confiance dans nos capacités à subvenir aux besoins de nos animaux (à tout point de vue, être là, être à la hauteur, savoir gérer, niveau budget...). Je viens de le vivre avec une ex adoptante. Tout était ok sur le papier, super adoptante, emploi du temps (hors covid) top pour avoir des lapins, super contact avec elle les semaines qui précède l'adoption, tout les feus sont au vert. Elle adopte les lapins, je passe 3h chez elle, tout est bien prévu. Coup de fil le lendemain, elle a fait une crise d'angoisse car ne ce sentait pas à la hauteur d'eux. Je la rassure (elle avait adopter un duo déjà stérilisé, déjà éduquer, super mignon, top pour une débutante). Le soit, elle me rappelle en me disant que ça ne va pas mieux et qu'elle voir le médecin le lendemain. Le surlendemain, j'ai du récupérer les lapins, elle a du aller vivre chez un proche, dépression bunr out) , les lapins ont juste été l'éléments déclencheur. J'en ai parlé à une copine psy qui m'a confirmé que ce phénomène était majeur en ce moment et que oui, ça pouvait entrainer des abandon d'animaux, de personnes pourtant attachées à eux mais qui ne se sentent pas à la hauteur, stressée, etc et que la part de bonheur que apporte l'animal n'est plus là où ne compense pas. c'est alors un mal plus profond, dont l'animal n'est pas à l'origine mais il en subit les conséquence. Je ne dis pas que c'est le cas ici, bien sûre je dis juste que cette situation de pandémie n'aide pas.
_________________ Gérante bénévole de l'association Les Petites Pitchounes. https://www.facebook.com/petitespitchounes.lapins Des lapins sont à adopter toute l'année J'organise des covoiturages régulièrement.
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